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«John Wayne»

John Wayne né Marion Michael Morrison le 26 mai 1907 à Winterset, Iowa (USA). Son père Clyde Morisson était pharmacien, il était en mauvaise santé et ses poumons exigaient un climat sec. La famille, Clyde, Mary et son fils Marion, a déménagé, en 1916, pour le climat plus chaud de la Californie méridionale, non loin d'un village baptisé Hollywood. Là, ils ont essayé de développer un ranch près du désert de Mojave.

L'opération a échoué, la famille s'est alors déplacée à Glendale où Marion pour payer des médicaments à son père, a vendu des journaux, et a eu un chien d'Airedale appelé "Duc" (l'origine de son surnom).

Il a bien réussi à l'école et aussi dans le football. Quand il a échoué de peu à l'admission à Annapolis. Il a obtenu une bourse de l'université de Californie du sud. Il joua dans l'équipe de football. Son premier contact avec le cinéma vient de Tom Mix, le célèbre cowboy de l'écran.

Engagé ensuite comme accessoiriste à la Fox en 1926. Avec sa carrure imprésionnante et sa démarche chaloupée, à la fois pesante et souple plait et son jeu, naturel et direct, annonce déjà ses futurs succès. Il attire l'attention de John Ford qui l'engage pour faire de la figuration dans plusieurs films dont "La maison du bourreau" et "Salute" en 1928.

Le jeune acteur apparait pour la première fois au générique sous le nom de "Duke Morrison" dans "Words and music" de James Tinling. Son premier grand rôle, avec pour nom d'acteur "John Wayne" dans "La piste des géants" de Raoul Walsh en 1930.

Créée en 1935, les studios Republic rendus célèbres pour leur production de westerns à petits budgets font de John Wayne l'un de ses principaux acteurs. "Pals of the saddle" marque le début d'une prolifique série de petits westerns que John Wayne joue avec Maw Terhune ou Ray Corrigan et que l'on nomme la série des "Three musketeers" .

En 1939, il retrouve John Ford qui lui confit le rôle principal dans "La chevauchée fantastique". Pas de faux semblants, pas de détour, sa pensée est claire. Sa mission est de défendre l'opprimé, mais aussi pour surmonter ses propres doutes. Le cowboy sans idéaliste, chevaleresque et courageux est né.

En 1946, John Wayne produit le film de James Edward Grant "L'ange et le mauvais garçon". John Wayne est devenu l'un des artistes préférés du public mais aussi celui des réalisateurs hollywoodiens, tels Howard Hawks, Nicholas Ray, William A. Wellman, et d'autres, sans soublier John Ford, pour qui John wayne est l'acteur avec grand "A".

John Wayne continue de s'intéresser à la production, devenant le coproducteur de plusieurs de ses films. Il continue néanmoins à jouer. John Wayne divorce de Josephine Saenz en 1946, avec qui il eu quatre enfants, pour épouser Esperenza "Chata" Baur. Ce nouveau mariage a lieu en 1946, second mariage qui se termine par un divorce en 1953.

Toujours en 1953, il produit le premier western en relief : "Hondo, l'homme du désert".

En 1954, John Wayne épouse Pilar Pallette, la fille d'un sénateur du Pérou. Le couple a en 1956, un premier enfant, une fille Aïssa.

John ford lui inculque le goût de la création, et plus tard en 1960, John Wayne tente un coup de poker et réalisera lui-même "Alamo", en engageant toute sa fortune personnelle dans ce rêve né sur le tournage des "Sacrifiés" (They were expendable) en 1945. C'est un véritable chef-d'oeuvre (The Alamo), un long-métrage d'une rare violence.

John ford n'est que louanges pour le film de Wayne, lyrique et spectaculaire avec son final d'une violence impitoyable. Par contre sa seconde réalisation, souléve quelques contestations. film patriotique où se dessine les opinions républicaines de Wayne. Ce film exaltant les valeurs guerrières provoque de nombreuses polémiques. En magnifiant l'héroïsme du soltat américain, dans un conflit sur lequel le cinéma ne s'était pas encore précipité : la guerre du Vietnam, John Wayne fait preuve d'un nationalisme qui dérange. Il n'a jamais fait mystère, d'ailleurs pourquoi l'aurait-il fait, de son conservatisme et de son pro-militarisme, ce qui avait le don d'irriter les bien-pensants "démocrates".

En 1963 il se fait enlever un poumon cancéreux et s'en sort. Il est ensuite ratrappé par la maladie au début des années 70. Le 7 avril 1970, il obtiendra le seul Oscar de sa carrière pour son rôle dans "100 dollars pour un shérif". En 1973, il est opéré à coeur ouvert.

Le dernier des géants allait interprété, en 1976, dans un film de Don Siegel un vieux tireur d'élite qui choisit sa propre mort. Le 12 janvier 1979, il subit une grave intervention chirurgicale et enchaîne les entrées et sorties de l'hopital. Il est toutefois présent le 9 avril 1979 à la cérémonie des Oscars ou il remet l'Oscar du meilleur réalisateur à Michael Cimino. John Wayne a tourné 200 films.

Le 11 juin 1979, il meurt à Los Angeles, des suites d'un cancer en voie de généralisation. Il avait 72 ans. Ce jour-là, l'Amérique perdait son Héros national. Fidèle à ses principes il n'a jamais changé, ni ses idéaux, ni non plus sa foi dans l'humanité et l'Amérique.

L'homme connu sous le nom de John Wayne était plus qu'un acteur, il était un humanitaire, patriote, père, mari, acteur, politicien, directeur, producteur, et surtout, un "Américain". Quand il est mort, les journaux titraient "Mr Amérique est mort".

God Blesses John Wayne !

 

J.Wayne 1930
J.Wayne et Shirey Grey 1931
J. Wayne 1956

 

Déclarations :

« Pendant le tournage du film "Le dernier des géants" avec James Stewart, au début, nous faisions tout pour essayer de lui faire oublier que ce film pouvait être le résumé de son destin. Nous nous sommes rendus compte qu'il avait l'élégance de faire semblant de ne pas se rendre compte de nos attentions. D'autre part, tout au long de notre travail, j'ai découvert un homme sensible à l'extrême, presque un écorché, un être fragile autant que solide, tout aussi vulnérable à la souffrance que prompt à la combattre. De plus, il était cultivé, toujours aussi curieux intellectuellement qu'intransigeant moralement. Enfin, il s'est constamment montré attentif, élégant pour une femme. Mon admiration pour l'acteur a été grâce à ce film, équilibrée par l'estime portée à l'homme. »

Lauren Bacall

"Pendant un demi-siècle, le Duke a symbolisé les idéaux américains d'intégrité, de courage, de patriotisme et de force et il a offert au monde nombre des valeurs les plus profondes que respecte notre pays."

Jimmy Carter, président des Etats-Unis, (26 mai 1979)

Paris le 21/05/2004

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