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     la révolution française

Chouans repoussants les Bleus  


«réflexions sur les guerres de Vendée»

L'histoire de la guerre de Vendée est toujours sujet à d'âpres discussions et passionnées. Depuis 1793 on ne cesse de se vilipender autour du sens que l'on prétend donner aux faits historiques. Pour schématiser, les biographes qui se sont intéressés à ces prouesses se répartissent en trois écoles.

Ceux qui sont dénommés de façon tendancieuses "les blancs" et qui défendent la mémoire Vendéenne. La Vendée a été, selon eux, victime d'un déni de mémoire qu'il faut réparer. Au cœur de ce groupe, on y trouve les historiographes de la droite idéologique, qui sont comme chacun sait très hostiles à la Révolution française. Ils condamnent dans la Révolution de 1789 et la dérive totalitaire, et accolent fort logiquement la France de 1793 à l'URSS stalinienne. Ils affirment que les exactions des révolutionnaires sont un génocide pour qualifier l'application de la terreur rouge en France et notamment dans l'Ouest.

On range également dans ce groupe les traditionalistes, attachés aux particularismes vendéens. Ils sont classés, par la fange gauchiste, plus anti-jacobins que contre-révolutionnaires. Ils nourrissent la culture touristique des vaillances vendéennes. On peut leur trouver ce petit défaut de ne prophétiser contre le totalitarisme jacobin que pour leur en supplanter un autre de couleur locale et rayonnant à partir du pays des Herbiers.

Les "bleus" sont des historiens adeptes de la république. La philosophie progressiste, qui se fonde sur "les principes de 1789", apparaît comme l'expression même de la bestialité contemporaine et la pire des anarchies institutionnelles. A vrai dire elle n'inspire que rejet et dégoût. C'est une escroquerie incessante.

Historiens progressistes insistent sur le rôle de la noblesse et du clergé réfractaire dans la préparation et l'organisation de l'insurrection, comme ci, à les entendre, il eût été normal d'être révolutionnaire pour faire taire leurs opposants. Ils s'offusquent, après Michelet, de cette révolte populaire contre ce qu'ils appellent la cause du peuple. Comme tout bon révolutionnaire, ils déteniennent la vérité. En fait "guillotiner pour la bonne cause", autant dire que la loi du plus fort est la meilleure !

Ils tentent de minimiser la profusion des massacres, accentuent le danger que faisait peser l'insurrection de l'Ouest dans le cadre de la crise politique et militaire de 1793, alors que les Vendéens ne faisaient que se défendre. Ils élucubrent et louent la Convention qui a sauvé la France, on croit rêver. Ils discréditent naturellement leurs contradicteurs en associant la chaleur de la commémoration des guerres de Vendée à la pensée qui dominait au temps du maréchal Pétain, (gouvernement de pourtant mis en place par la gauche Vichyssoise et les députés du Front Populaire).

On peut leur contester le dédain dans lequel ils maintiennent généralement les guerres de Vendée menées par des paysans catholiques soutenant leur roi !

G.Briffoteaux

Paris Mars 2002

 

 

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