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La Révolution de 1789

Les pétasses  

« Avant tout, bouleverser l'ordre établi »

A entendre ses fils et à observer les faits, la révolution, qu'elle soit celle de 1789 et de la Terreur ou une des nombreuses révolutions marxistes est moins un changement de régime qu'un renversement complet d'un ordre établi d'une conception de l'homme et de la société. La révolution n'est pas un acte politique, mais une révolte de l'homme contre l'ordre établi et en particulier contre Dieu.

Il n'y a qu'à écouter les révolutionnaires pour s'en convaincre. Barrère, un des premiers constituants à la révolution de 89 déclare : «  Vous êtes appelés à recommencer l'histoire ». La Révolution est une rupture avec tout ce qui nous a précédé. Thuriot, avec qui il partageait sa culotte nous montre que la Révolution a une autre dimension qu'une simple révolte ou émeute de paysans affamés : « la Révolution n'est pas seulement pour la France mais nous en sommes comptables à l'humanité.  » ou encore Babeuf qui programma l'extermination de la Vendée : «  la révolution n'est que l'avant courrière d'une révolution bien plus grande et bien plus solennelle et qui sera la dernière. Nous consentons à faire table rase pour nous en tenir à elle seule.  »

De telles déclarations trouvent de nombreux échos chez les révolutionnaires marxistes. Ainsi, pour Staline, «  pour le révolutionnaire, la Révolution est TOUT », et Lénine précise qu' « il ne s'agit ni de l'opposition, ni de la lutte politique, mais précisément de la Révolution.  ». Marcuse, philosophe marxiste est encore plus explicite : « il n'y a pas de doute qu'un mouvement révolutionnaire donne naissance à une HAINE sans laquelle aucune libération n'est possible. Rien n'est plus révoltant que le commandement de l'amour. Notre nouvelle anthropologie implique la négation de la morale judéo chrétienne. La haine peut naturellement se muer en cruauté, brutalité et terreur dont la limite est terriblement mobile. »

La Révolution est là pour bouleverser les normes sociales introduites par le christianisme. Elle n'est pas un évènement mais un état permanant.

Paris le 28/10/2004

 

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