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L'histoire fangeuse du mitterrandisme...

 


«Mitterrand...Croix de bois, Croix de feu»

Arrivé à Paris dans le climat quasi insurrectionnel qui à suivi les émeutes du 6 février 1934, organisées par les groupes d'extrême droite, François Mitterrand se passionne pour le combat que mènent ces gens proches du milieu qu'il fréquentait dans sa chère province. Inscrit à la faculté de droit et à Sciences-po, l'étudiant modèle fréquente naturellement le Front national (regroupant les mouvements de droite). Toutefois, il apprécie assez peu les leaders dont la verve populacière fait délicieusement frissonner la bourgeoisie.

Le colonel de La Rocque et ses Croix-de-Feu sont infiniment plus convenables que les Camelots du roi, groupe factieux ayant juré d'en finir avec la République, la Gueuse. Le Colonel de La Rocque est le vrai héros de ceux qui pensent qu'on peut en finir avec l'anti-France, les socialistes et autres crypto-communistes, sans pour autant se lancer dans une guerre civile.

Les Croix-de-feu font partie de cette extrême droite que l'on peut recevoir au salon sans faire sortir les dames. François Mitterrand adhère au mouvement de jeunes des Croix de Feu, il devient Volontaire national au 3ème secteur.

Si l'étudiant catholique estime qu'il est nécessaire de s'engager dans un groupement politique aux côtés des vieux briscards de la droite nationale, il n'en est pas moins sensible au charme féminin. Ce jeune homme est tombé sous le charme d'une jolie lycéenne, Marie-Louise Terrasse. Leur première rencontre eut lieu au bal de l'École normale supérieure.

Marie-Louise, qui a quinze ans, est au lycée en classe de 3ème. Son frère normalien l'a entraînée dans cette soirée où François Mitterrand avait également été invité. A peine arrivé, François remarque la superbe chevelure blonde de Marie-Louise, qui lui tourne le dos. Elle se retourne, il reste cloué sur place. L'amour l'a foudroyé, cette passion hantera ses jours. Marie-Louise Terrasse sera beaucoup plus connue des téléspectateurs français quelques années plus tard sous le pseudonyme de Catherine Langeais.

Paris le 15 Mai 2000

 

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La Cagoule

A la suite de l'assaut manqué contre la Chambre des députés le 6 février 1934, deux dissidents de l'Action française, Eugène Deloncle et Jean Filliol, fondent le " Comité secret d'action révolutionnaire " (CSAR) , organisation secrète, structurée, qui s'étend à toute la France et qui prépare la guerre civile en tentant d'y entraîner l'armée. Elle passe à l'acte en organisant un attentat le 11 septembre 1937 contre la Confédération générale du patronat français et du groupe des industries métallurgiques : la police passe alors à l'action et arrête l'état-major civil en juillet 1938, alors que les militaires compromis rentrent dans les rangs. Certains de ses éléments les plus actifs font partie de l'équipe dirigeante de la Milice ou des mouvements collaborationnistes gravitant autour.

 


Les Croix-de-Feu et le PSF

 

L'association des Croix-de-Feu, ou Association nationale des combattants et des blessés de guerre cités pour action, regroupe des anciens combattants français décorés pour leur héroïsme. Fondée en 1927, elle s'ouvre aux membres des familles des anciens combattants, ce qui en fait l'organisation la plus nombreuse, présidée à partir de 1930 par le lieutenant-colonel François de La Rocque. Elle s'affirme nationaliste et antiparlementaire. Après la dissolution des Ligues ordonnée par Blum en juin 1936, ses anciens adhérents se regroupent autour de De La Roque dans le Parti socialiste français. Sous l'Occupation, de La Rocque est partisan de Pétain mais, attaché d'abord à la nation France, il se montre hostile à la politique de collaboration. Devenu résistant, il est arrêté en mars 1943 et déporté. Il meurt en 1946.

 

 

Légion française des combattants

 

Cette association d'anciens combattants est créée le 29 août 1940 par Xavier Vallat et présidée par le maréchal Pétain. Les chefs sont nommés (et non plus élus comme dans les associations traditionnelles d'anciens combattants).

 

Les années 30 et le Front Populaire

 

 

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