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Saint Enimie x

«Flâner dans les ruelles de Saint Enimie»

Le bourg de Ste Enimie s'étage au bas des falaises escarpées qui bordent une boucle du Tarn, à l'un des passages les plus resserrés du canyon.

La cité de Saint Enimie, qui se situe à 470 mètres d'altitude, est l'un des sites de vacances les plus prisées des Gorges du Tarn. Sainte Eninimie, qui compte 490 habitants, est aussi appelée la petite capitale des gorges du Tarn, bourdonnante de vie les mois d'été et endormie l'hiver. Le village est né du monastère fondé par l'Evêque-moine Saint Ilère, au VIe siècle. Mais c'est la Sainte moniale Enimie, qui a fait la gloire de ce bourg, bien avant qu'il soit ouvert au tourisme.

Les ruelles pavées du quartier haut offrent une divertissante promenade entre des murs de pierre, parfois vieux de près de huit siècles, comme ceux de l'Eglise consacrée bien sûr à l'Evangélisatrice qui a donné son nom au village.

Sur le front du Tarn les commerces s'alignent le long d'une promenade aux allures de quai maritime en surplomb de la  de la plage. Sur les rives verdoyantes de la rivière, les amandiers fleurissent et la vigne mûrit. Le contraste avec l'aridité des deux causses qui enserrent la ville est impressionnant. Les hautes arches de son vieux pont révèlent le caractère pas toujours facile de la rivière verte, qui, lorsque se déchaînent les orages cévenols, n'hésite pas à visiter les logis les plus exposés à sa turbulence.

 
Saint Enimie a fait un effort considérable pour conserver ou retrouver son aspect médiéval, sous l'impulsion, surtout, de Pierre Delmas, son ancien maire et conseiller général. Tout un passé revit au fond de cet abîme : ruelles pavées,  étroites et sinueuses vestiges de remparts, échoppes médiévales ... C'est une merveille pour les yeux que de découvrir ce petit village.

L'histoire de Saint-Enimie

Saint-Enimie fut un haut lieu religieux et possède sa légende. Cette petite ville, située au fond des gorges du Tarn, doit son nom à une princesse mérovingienne : «Enimie» . Elle était la fille de Clotaire II et la sœur du bon roi Dagobert. Dès sa plus tendre enfance, elle voulut consacrer sa vie à la religion. Cependant, son père s'y opposait car il voulait la marier. Elle pria et en appela à Dieu, qui la sauva en lui envoyant la lèpre. Ainsi, elle pouvait se consacrer totalement à sa foi. Guidée par un ange, elle quitta sa famille et arriva au terme d'un long voyage, au cœur du défilé du Tarn. Son désire d'engagement définitif était néanmoins fragile car elle souhaita guérir.

L'eau de la fontaine de Burle, qui court au pied du Causse Sauveterre, à l'ombre d'un petit bois de chênes, la libéra des traces de son mal.

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Mais dès qu'elle quitta la vallée, son mal réapparut. A deux reprises, ce phénomène se reproduisit. Comprenant que Dieu l'appelait en ce lieu, Enimie se fixa dans une grotte, qui aujourd'hui est devenue une chapelle. Elle fonda un monastère qui subsista jusqu'à la révolution et autour duquel se développa le village portant le nom de : Saint Enimie.

Alentours...

A portée d'un ample saut de rivière par un pont qui envisage lui aussi les plus hautes crues, Saint Chély du Tarn a conservé son charme du village quasi-insulaire, entre la rivière et les falaises, tout de pierre mouillé par un méandre à grand spectacle. Le site est valorisé les soirs d'été par un spectacle son et lumière qui révéle son étrangeté.

Tout près de là, le cirque de Pougnadoires et ses dolomies curieusement taillées, le rocher du champignon, et les Détroits bien sûr, sont autant de bonnes raisons de s'étonner, ou bien de s'émerveiller.

Gérard Briffoteaux

Paris le 04/06/2004

 

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