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«Florac»

Florac, cinquième ville de la Lozère compte 2 076 habitants, est située à 575 m d'altitude au confins des Gorges du Tarn, du Causse Méjean et des Cévennes, ce qui en fait une station touristique réputée. Au pied des escarpements dolomitiques du Causse Méjean, Florac est surplombée par l'impressionnant rocher de Rochefort, au pied duquel jaillit une des principales résurgences de la région: la source du Pêcher.

La ville, presque entièrement construite sur la rive gauche du Tarnon, qui se jette dans le Tarn 3km en aval, se situe à la jonction des Cévennes shisteuses et des Grands Causses calcaires. Le château du XII ème siècle, récemment restauré, abrite le centre d'information du parc national des Cévennes.

Carrefour de cultures

Cévenols, caussenards et lozerots, catholiques ou protestants. Une population forte de sa diversité mais néanmoins soudée autour d'une histoire commune et du sentiment d'habiter un territoire rare où partout l'on se reconnaît comme "lozérien".

La Réforme et les guerres de religions

La Réforme pénètre en Cévennes par des colporteurs venus de Genève. Ils apportent dans leurs ballots des bibles et certifient que sa lecture remplace la messe. La population rudimentaire et soumise dans sa grande majorité, concède et permet les idées obscures de la Réforme : la première communauté de l'Eglise huguenote date de 1560.

Florac, dont les habitants sont persécutés par les adeptes de Calvin, passe progressivement à la Réforme. Dans les débordements qu’entraîne cette conversion imposée, l'église Saint-Martin est détruite, ainsi que la chapelle Notre-Dame de l'Hôpital et deux petits oratoires.

Un premier temple est construit juste à l'emplacement de l'église catholique actuelle. A trois reprises par les troupes royales, tentent de rétablir la situation d’origine, mais Huguenots se défendent et la ville ne compte pratiquement plus de catholiques en 1630. Ainsi les réformés ont-ils régenté les conversions dans toutes les Cévennes. Les conversions forcées vont bon train, voire achetées par contrat devant notaire. D'autres contrats montrent que les protestants se servaient couramment de ce système pour empêcher le retour au catholicisme...
 

Le Château de Florac

Le château dépendait d’abord de la baronnie d’Anduze (XIIIe siècle) qui régnait aussi sur Alès, Sauve et Sommières. Raymond d’Anduze, Baron de Florac, était seigneur de Chabrières, Montvert, Eschamassou (Montvaillant), Pierrefort, Saint Laurent de Trèves, Castelbouc, Montbrun, Javillet, La Balme (Barre des Cévennes), Caodaze (Vébron), Moissac et Saint Etienne Valfrancesque. Lui-même rendait hommage à l’Évêque de Mende. Depuis 1976, il est devenu le siège du Parc National des Cévennes qui l'a restauré et il abrite une exposition permanente  "Passagers du Paysage" : 

un espace scénographique moderne, interactif et quadrillingue (français, anglais, allemand, néerlandais). Exposition ouverte toute l'année.

La source du “Pêcher”

est une résurgence qui sort d’un gros éboulis par plusieurs venues d’eau les "griffons", dont aucune n’a pu être pénétrée jusqu’à présent. La source jaillit au contact des couches imperméables du sol (marnes, schiste...) à la base des calcaires.A la naissance de la source dans un écrin de verdure à deux pas du château. La roche calcaire possède de nombreuses cavités, petites ou grandes, qui s’imprègnent d’eau jusqu’à en stocker des quantités considérables. 

C’est le jeu des failles fractures de l’écorce terrestre avec déplacement des deux blocs mobilisés qui, mettant en communication deux zones perméables, rend possible l’alimentation de la source du Pêcher. La plus grande partie des eaux drainées par la surface du Causse s’écoule vers l’ouest - du côté du Tarn : Montbrun, Ste Enimie, St Chély, La Malène, Les Vignes...- . Seule une petite partie du Causse est drainée vers le Tarnon.

Entre la source du Pêcher et la surface du Causse se glisse une couche de marnes imperméables dont l’épaisseur varie de 50 à 200 mètres et qui devrait être étanche, mais l’eau parvient à passer l’obstacle. Compte-tenu de la disposition des couches géologiques ici, et avec la présence de marnes imperméables qui constituent un replat - la Planilière - à mi-versant, l’eau devrait s’écouler en direction du Tarn et il ne devrait pas y avoir de source à Florac. Rebâti en 1652, après les guerres de religion, le château de Florac occupe l’emplacement de l’ancien château féodal dont on retrouve mention dès le début du XIIIe siècle.

Une cité active

Qualité de vie, environnement et modernité sont les atouts majeurs de la ville contribuant à sa vie économique et culturelle. Ici convergent de nombreuses actions liées à l'environnement dans une vision résolument moderne de celui ci. C'est aussi un lieu de formation aux métiers liés à l'environnement : agri-tourisme, sports, en effet Florac héberge un Centre d'Expérimentation Pédagogique, un Centre de formation professionnelle agricole, un centre de formation d'animateurs de Pleine nature ainsi qu'école des G.R.I.M.P. - Groupes d'intervention en milieu périlleux - des Sapeurs Pompiers.

Capitale du Parc national des Cévennes, depuis 1976. Faune, flore, forêts : la richesse du patrimoine naturel des Cévennes se dévoile aux visiteurs, grâce aux missions de protection et de mise en valeur, accomplies par le Parc. Ainsi, Florac s'ouvre, avec le développement du tourisme et notamment du tourisme vert, à de nouvelles activités, mais toujours dans le souci de préservation du patrimoine, qu'il soit historique ou naturel. Florac compte 90 entreprises artisanales dans le bâtiment, la réparation, les services, l’alimentation, ainsi que 31 commerces de détail.

Capacité d’accueil touristique de 4.883 lits répartie sur : 6 hôtels, 4 campings, 60 bungalows en village de vacances , 30 locations de vacances, 344 résidences secondaires, un centre d’hébergement pour groupes (70 lits) et 3 gîtes d’étape.

La qualité de l’environnement est son atout majeur et lui permet de conforter sa vocation d’accueil à travers l’implantation d’activités tertiaires de services liées à l’environnement.

Paris le 04/06/2004

 

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